L’urgence écologique ravive les réflexions autour des techniques. Tout d’abord, on peut légitimement se demander si les techniques font partie du problème ou des solutions, ce qui demande de renouveler les débats autour de la neutralité de la technique, et d’arriver à définir ce qui pourrait constituer une « bonne » technologie au vu de la situation présente. De plus, on assiste à une confiscation par les experts de nombreux domaines liés à la technique : définition des « besoins », production, maintenance, etc. Enfin, savoir si un système technique respectueux du Vivant est compatible avec le modèle économique néolibéral régissant le monde reste une question ouverte.
Face à cela, les « low-tech » et différents mouvements de réappropriation de la technique par les citoyen.nes (Atelier Paysan ; fab-lab ; garages en non-mixité choisie ; etc…) cherchent à proposer une approche des technologies plus respectueuse des humains, de l’environnement et plus inclusive. Au cours de cette soirée, les intervenants discuteront plus spécifiquement avec le public des low-tech. Comment les définir ? Comment faire la différence entre low-tech et high-tech ? Comment peuvent-elles transformer nos sociétés ? Quels sont les aspects politiques associés aux low-tech ? Concrètement, à quoi ressemblent-elles ? Comment les (ré)introduire dans notre vie ?
En présence de : Olivier Lefebvre, Guillaume Carbou, Sébastien Lachaize et Julian Carrey membres de l’Atecopol