Dans une époque où la communication et le “communicationnisme” sont si importants, il est bon d’aller à contre-courant et de rappeler l’inimportance du discours. L’esprit critique exige de se défaire de la séduction trompeuse des mots, écrits ou paroles. Discoureurs et communicateurs vivent, non du pouvoir des mots, mais du pouvoir que nous accordons aux mots. La réalité des mots n’est pas la réalité des faits. C’est sur les faits uniquement que doivent se juger les choses, non sur les discours. «